Dans notre métier d’acheteur, nous sommes souvent pris entre deux injonctions : faire vite pour répondre aux besoins internes et faire parfaitement pour minimiser les risques. Mais à force de vouloir tout optimiser, valider chaque détail et attendre la solution idéale, nous risquons de tomber dans l’inaction… et dans un monde où tout va vite, l’inaction coûte cher. Surtout aux achats.
Un bon achat, ce n’est pas forcément l’achat « parfait », mais l’achat pertinent au bon moment. Une analyse poussée, c’est bien, mais si elle prend trop de temps, elle peut devenir obsolète avant même d’être exploitée. Une négociation bien ficelée, c’est idéal, mais si elle bloque l’opérationnel pendant des semaines, est-ce vraiment un succès ?
Plutôt que de viser la perfection, adoptons une approche pragmatique : agir, tester, ajuster et améliorer en continu. Parce que l’acheteur d’aujourd’hui doit être agile, capable de prendre des décisions rapides, tout en restant flexible pour les affiner si nécessaire.
Alors, la prochaine fois que vous hésitez devant une prise de décision, demandez-vous :
“Est-ce suffisant pour avancer ?”
Si oui, foncez !