Bonjour à tous,
Je suis ravi de partager avec vous les moments forts de notre dernier webinaire, « Et si on parlait achats ?… Ensemble ».
Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, ne vous inquiétez pas, je vais résumer les points clés et les échanges enrichissants qui ont eu lieu lors de cette session animée. 😉
Dans cette édition spéciale du webinaire, j’ai pris le rôle d’animateur, invitant des experts et encourageant l’interaction avec les participants.
1. Mise en place des politiques achats responsables
Amandine Bernstein a ouvert le bal en apportant un éclairage sur l’intégration des critères RSE chez MTAG à Grenoble.
Elle a mis en avant l’importance cruciale de la mise en œuvre concrète des politiques achats responsables, dépassant ainsi la simple phase de communication.
Elle a expliqué en détail comment elle a réussi à impliquer ses clients internes dès l’expression du besoin, en créant des formulaires adaptables selon les contextes spécifiques, et en intégrant cette pratique vertueuse dans la gouvernance globale des achats.
De cette expérience, deux leçons émergent clairement :
- premièrement, tirer profit du savoir-faire d’autres organisations, en particulier du secteur public,
- et deuxièmement, intégrer ces dimensions responsables dans les outils de pilotage pour une gestion holistique et efficace.
2. Différences entre achats publics et achats privés
Ensuite, nous avons abordé la question de la distinction entre acheteur public et acheteur privé.
J’ai partagé mon expérience en tant que consultant, soulignant que, malgré des différences réglementaires, les activités principales du métier d’acheteur restent les mêmes.
J’ai souligné l’importance de la planification dans le secteur public, mais ai également affirmé qu’il n’y a pas de différence fondamentale dans la pratique du métier entre les deux secteurs.
Nous avons également abordé la question des indicateurs de développement durable dans les services achats. Ces indicateurs découlent des objectifs préalablement fixés et ont souligné l’importance de définir des objectifs alignés sur les besoins de l’organisation.
Enfin, François Maurage a partagé son expérience dans les achats, mettant en avant le poids des juristes dans le secteur public et soulignant des différences notables dans l’approche du benchmark entre public et privé.
3. Importance de la stratégie achats
Nous avons abordé la question de la stratégie achats, rappelant qu’elle est fondée sur la compréhension des besoins internes et du marché fournisseur, constitue le socle essentiel de toute démarche aux achats.
La définition minutieuse d’une stratégie achats englobant des éléments tels que le nombre de fournisseurs, les pratiques, la dimension RSE, les objectifs, et l’innovation, est cruciale pour orienter efficacement les processus achats.
Cette nécessité impérieuse de formuler des stratégies achats s’applique de manière universelle, tant dans le secteur public que privé, offrant une approche prospective propice à l’efficacité globale.
4. Gagner du temps sur les achats de classe C
Nous avons ensuite eu une discussion approfondie sur les méthodes visant à optimiser le temps alloué aux achats de classe C, caractérisés par une moindre valeur ajoutée.
La cartographie minutieuse des dépenses, associée à une analyse approfondie et à une segmentation judicieuse, constitue des étapes incontournables pour rationaliser les achats de classe C.
J’ai ensuite proposé des logiques stratégiques, telles que la mise en place de groupements de fournisseurs communs et le recours à l’externalisation, visant à accroître l’efficacité opérationnelle des achats de classe C.
Je tiens à remercier tous les participants pour leur engagement et leurs questions pertinentes. Continuons à partager et à faire grandir ensemble le métier des achats.
Restez connectés pour nos prochains webinaires et n’hésitez pas à visiter notre site apprendre-les-achats.fr pour prolonger les échanges.
À bientôt !
